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tout en sortant, je m'expose en général moins de risque par risque 4 que par risque 2 ou 3.
Et c'est bien la tout le problème de cette échelle...
Le risque 3 est un pousse au crime. Puis ou se situe la frontière entre risque 3 et risque 4 ?
A mon avis, c'est comme tout... ca reste de la prévision, et donc avec une notion de flou évidente.
Je pense que c'est une erreur de s'autoriser certaines courses par risque 3 (pas de polémique, donc je cite pas de nom) et se limiter à un grand rocher par risque 4...
Pourtant, c'est bien ce qui se passe dans la réalité, ce que je vois en lisant les comptes rendus.
Comme si en voyant l'échelle passer de 3 à 4 on devait sur-prudent... C'est un peu bizzare à mon sens
a+
D'où l'intérêt et l'utilité d'une formation neige-avalanche et/ou alors se pencher sur le méthode de réduction de Munter.
Adaptable au niveau de chacun. Du "débutant" avec une méthode simplifiée au professionnel avec tous les paramètres de calcul. Après chacun calcul le risque qu'il accepte de prendre, mais en toute connaissance de cause !
Le dernier montagne mag hors-série est sur ce thème. A lire.
A savoir que dixit Mr Munter :
Ma méthode n'est pas breveté, je ne demande aucuns droits d'auteur. Mon principe a toujours été de la rendre gratuite et accessible à tout le monde
kaiser38 a dit :Je pense que c'est une erreur de s'autoriser certaines courses par risque 3 (pas de polémique, donc je cite pas de nom) et se limiter à un grand rocher par risque 4...
C'est vrai mais se fixer arbitrairement de ne pas dépasser les 30° (je dirais plutôt 25°) par risque 4 n'est pas forcément stupide, du coup on s'expose quasiment pas par risque 4 et ça va dans le sens de la sécurité.
Par risque 3 le problème est qu'on ne peut pas réellement fixer une limite de pente puisque, comme par risque 4, n'importe quelle pente suffisante pour être avalancheuse (>25°) peut être instable et pourtant le risque est moindre et on peut envisager un peu plus d'itinéraires que par risque 4. Ca nécessite donc une étude plus précise pour choisir son objectif chez soi et sur le terrain ça demande plus d'observation donc des erreurs possibles.
Bien sûr on ne passe pas brutalement d'un risque 3 à un risque 4, il faut comprendre si c'est un gros risque 3 proche du 4 ou un petit risque 3 qui peut être compatible avec l'itinéraire qu'on envisage.
1°. Première catégorie:
les imprudents qui se fichent de faire partir une plaque!
comme hier au pic de bure, une sortie farfelue, un gars à fait partir une plaque.
2°. Les personnes qui sortent mais choisissent leur sortie en fonction du risque.
Il y a pas mal de courses qui ne sont pas risquées.
bonjour allande… tres peu de compte rendue de sortie effectivement ce we sur le site de thivel… risque 4 quand tu nous tiens… combien de randonneurs sur le massif ce we? surement quelques uns… vendredi j'etais au jaout… et meme par risque 4… suis pas suicidaire… simplement envie de prendre l'air, de tracer quelques belles courbes en snow, etre la-haut… et ouais… simple… paysage sublime, lumiere sensuelle et neige de reve… et tout ca par risque 4… suffit d'adapter ta sortie aux conditions de neige… y a toujours un endroit ou tu peux tracer sans prendre des risques exagérés… avant tout du plaisir…
Prenons un exemple chamoniard : le monthieu (par la voie normale), petite course que tout le monde connaît, sympathique, pas (trop) dure avec une belle combe de descente mais qui avoisinne les 35 en certains endroits et dont le haut peut cacher une plaque. Vous y allez par risque 3 ? et par risque 4 ?
Vous y allez par risque 3 ? et par risque 4 ?
il faut préciser?
Car on peut sortir quand même.
manu.ge a dit :le monthieu (par la voie normale) ... Vous y allez par risque 3 ? et par risque 4 ?
Par risque 4 non, par risque 3 peut être.
Je suis persuadé qu'on pourrait attribuer aux itinéraires une cotation d'exposition aux avalanches directement lié au niveau de risque. Cette cotation serait utilisée comme premier critère de choix et correspondrait aux critères pérennes de l'itinéraire et qui répondrait à ta question : quel est le niveau de risque au delà duquel un itinéraire ne devrait plus être envisagé.
J2LH a dit :manu.ge a dit :le monthieu (par la voie normale) ... Vous y allez par risque 3 ? et par risque 4 ?
Par risque 4 non, par risque 3 peut être.
Je suis persuadé qu'on pourrait attribuer aux itinéraires une cotation d'exposition aux avalanches directement lié au niveau de risque. Cette cotation serait utilisée comme premier critère de choix et correspondrait aux critères pérennes de l'itinéraire et qui répondrait à ta question : quel est le niveau de risque au delà duquel un itinéraire ne devrait plus être envisagé.
C'est complétement invraisemblable JL: la plupart des itinéraires sont potentiellement mortels par risque 3, tout dépend du risque 3 concerné... Si l'instabilité se concentre à l'E, tu pourras peut-être aller tranquille au Nord...
Donc avec ta "méthode" tu ne ski plus nul part, ou alors tu ski partout et ça ne change plus rien, voir pire...
rob
Je trouve pas si invraissemblable la remarque de J2LH. C'est aussi quelque chose à laquelle je songe, partant du fait qu'il y a des itinéraires connus comme "à plaques", d'autres moins, etc. Mais tout cela est très aléatoire, c'est vrai : une grande épaisseur de neige, en pleine forêt, sur aiguilles de mélèzes peut provoquer des avalanches impressionnantes même avec une pente relativement faible (vu dans le Piémont l'année dernière.)
rob a dit :C'est complétement invraisemblable JL: la plupart des itinéraires sont potentiellement mortels par risque 3, tout dépend du risque 3 concerné... Si l'instabilité se concentre à l'E, tu pourras peut-être aller tranquille au Nord...
Donc avec ta "méthode" tu ne ski plus nul part, ou alors tu ski partout et ça ne change plus rien, voir pire...
A chaque fois que j'évoque cette cotation d'exposition aux avalanches il y en a qui comprennent qu'il suffirait de l'utiliser et de s'arrêter là. Pas du tout ! La méthode ne s'arrête pas à cette cotation
Il s'agit d'avoir une idée du risque maximal pour lequel une course peut être envisagée et pour l'exemple du Monthieu cette cotation serait de 3, c'est à dire que par risque 4 on ne l'envisage pas du tout. Mais par risque 3, si on commence à envisager cet itinéraire, on va analyser en détail les conditions météo donc regarder ce que dit le BRA sur les pentes qu'on va trouver.
Münter dit que par risque 4 il ne faut pas aller dans des pentes à plus de 30°. Il indique donc une limite de pente liée au niveau de risque et sans autre considération. Ces pentes ne changent pas d'un jour sur l'autre (normalement), donc on pourrait déjà avoir avec ce principe les itinéraires qui peuvent s'envisager par risque 4 (pentes < 30°) et ceux qu'il ne faut pas envisager (pentes > 30°). Je propose juste d'aller un peu plus loin en indiquant une information de ce type qui servirait de départ à la réflexion sur le choix de l'itinéraire.
Je me doute bien qu'elle n'est pas auto-suffisante 🙂 Mais elle est irréaliste car au mieux inutile, certainement une vrai usine à gaz, et potentiellement dangereuse quand on voit le nombre de personnes qui n'apportent aucune plus value aux informations lues sur internet 😮
Voilà selon moi le problème 😉
rob
J2LH a dit :rob a dit :C'est complétement invraisemblable JL: la plupart des itinéraires sont potentiellement mortels par risque 3, tout dépend du risque 3 concerné... Si l'instabilité se concentre à l'E, tu pourras peut-être aller tranquille au Nord...
Donc avec ta "méthode" tu ne ski plus nul part, ou alors tu ski partout et ça ne change plus rien, voir pire...
A chaque fois que j'évoque cette cotation d'exposition aux avalanches il y en a qui comprennent qu'il suffirait de l'utiliser et de s'arrêter là. Pas du tout ! La méthode ne s'arrête pas à cette cotation
Il s'agit d'avoir une idée du risque maximal pour lequel une course peut être envisagée et pour l'exemple du Monthieu cette cotation serait de 3, c'est à dire que par risque 4 on ne l'envisage pas du tout. Mais par risque 3, si on commence à envisager cet itinéraire, on va analyser en détail les conditions météo donc regarder ce que dit le BRA sur les pentes qu'on va trouver.
Münter dit que par risque 4 il ne faut pas aller dans des pentes à plus de 30°. Il indique donc une limite de pente liée au niveau de risque et sans autre considération. Ces pentes ne changent pas d'un jour sur l'autre (normalement), donc on pourrait déjà avoir avec ce principe les itinéraires qui peuvent s'envisager par risque 4 (pentes < 30°) et ceux qu'il ne faut pas envisager (pentes > 30°). Je propose juste d'aller un peu plus loin en indiquant une information de ce type qui servirait de départ à la réflexion sur le choix de l'itinéraire.
rob a dit :Mais elle est irréaliste car au mieux inutile, certainement une vrai usine à gaz, et potentiellement dangereuse
Les canadiens ont mis au point une méthode sur ce principe, elle est à la base de leur outil appelé Avaluateur et ils obtiennent de bons résultats.
On en parle sur cette page : h**p://www.pc.gc.ca/fra/pn-np/bc/revelstoke/visit/a1.aspx
J2LH a dit :rob a dit :Mais elle est irréaliste car au mieux inutile, certainement une vrai usine à gaz, et potentiellement dangereuse
Les canadiens ont mis au point une méthode sur ce principe, elle est à la base de leur outil appelé Avaluateur et ils obtiennent de bons résultats.
On en parle sur cette page : h**p://www.pc.gc.ca/fra/pn-np/bc/revelstoke/visit/a1.aspx
Je lirais ça à l'occasion, merci 🙂
J2LH a dit :Je suis persuadé qu'on pourrait attribuer aux itinéraires une cotation d'exposition aux avalanches directement lié au niveau de risque. Cette cotation serait utilisée comme premier critère de choix et correspondrait aux critères pérennes de l'itinéraire.C'est exactement ce qu'il ne faut pas faire ! L'indice du BRA te renseigne sur les conditions moyennes du massif à un moment donné, mais il ne peut pas tenir compte de tout ni personnaliser la prévision au cm2 près. Selon les endroits, un mois après un épisode risque 5 dû à une grosse chute de neige sans vent, tu peux analyser plus sereinement la situation que si le risque 5 a été atteint avec des formations de plaque dues à des vents de 200 km/h ensuite recouvertes. A la question de manu.ge, la réponse dépend de ce qui s'est passé avant, de la configuration du terrain, etc.
Donc ne cherchons pas des "recettes", même approximatives : la seule attitude est de se former à la nivologie ; et, quel que soit son niveau en nivo, d'assumer son choix (qu'on décide de sortir ou de ne pas sortir) positivement.
Pour les mêmes raisons, je ne crois pas à une pseudo-sécuritaire "interdiction de sortir au-dessus d'un risque 4 ou 5 (ou pourquoi pas 3?) : tout au plus, un message d'alerte quand les conditions incitent à décaler son appréciation habituelle du risque. Par exemple, j'avais (pour la première fois) lancé un appel à la prudence ici en décembre pour la saison à venir du fait d'un début de saison ayant créé de nombreux pièges pouvant persister longtemps. (Bon, je sais que c'est plus facile de dire cela qu'on ne peut pas skier à cause d'un genou récalcitrant 🤢 )
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