La préfecture de l'Isère publie un bilan intéressant et "objectif" du secours en montagne de l'hiver 2009/2010 .
Vous pouvez le lire sur le lien suivant :
h**p://prefecture.isere.newstoo.fr/article.php?id=126
Très bien cet article, il n'y a rien à redire : il n'oublie pas les accidents sur piste et l'analyse du profil des victimes me semble très réaliste.
Si ils pouvaient diffuser ça largement à la presse, ça ferait progresser les esprits...
voila une bonne synthese, c'est rassurant de se dire que nos dirigeants sont moins débiles et vont plus en profondeur que les journalistes cherchant le sensationnel.
après, rappelons que finalement, il y a peu de données et donc tout enseignement... ne veut pas dire grand chose statisqtiquement parlant.
Je cite :
"Ces données permettent une nouvelle fois de briser la représentation du touriste inconscient. Nos victimes sont nos proches, nos camarades ou encore nos collègues de travail isérois. Ceux-ci aiment passionnément la montagne ; ils la pratiquent depuis de très nombreuses années sans accident. L'effort physique est leur « drogue » pour s'évader de la pression quotidienne. L'addition de cette passion et de ce besoin fait qu'ils n'ont peut-être plus conscience de prendre des risques dans des courses souvent abordables. Nombreux témoignages de proches nous font état d'un mari prudent, d'un frère réfléchi ou encore d'un jeune adulte raisonnable."
J'ai pas l'impression, qu'en substance, ça dise autre chose que ce que racontent les journaux. La représentation du "touriste imprudent" communément admise n'est pas la bonne. Le "Touriste Imprudent" n'existe pas en tant que personne réelle. Ce serait plutôt que les afficionados du skirando se comportent, parfois, comme des "touristes imprudents" ....
La représentation du "touriste imprudent" conduit Claire Chazal à ouvrir son journal de 20 heures sur le fait qu'il y a un risque fort en montagne en cours, alors qu'en fait la personne la plus exposée à ce risque est déjà au courant depuis bien longtemps, elle a d'ailleurs déjà planifiée sa rando du lendemain en prenant (mal) en compte ce risque. 99 fois ça passe, pas la 100ème.