Sommet : Pic Est de Combeynot (3145 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1115 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 5.1 E3
Pente : entrée à 50°, 45° soutenusur l'ensemble



Vers 2400m, repérer à gauche une large pente qui remonte dans ce dernier (passage raide en sortie) jusqu'à un large cirque neigeux, le glacier du Combeynot.
De là, remonter la pente plein Sud par l'entrée la plus marquée, puis contourner le jeu de barres qui la surplombe et les longer par le haut.
On remonte ensuite pleine pente pour atteindre une écharpe qui file gauche et permet de récupérer la pente sommitale.
La descente est possible par le même itinéraire, mais moins skiante. Comme visible sur la photo, un jeu de zig zag permet du très bon ski, en attrapant une entrée plus à l'Ouest.
Le premier pas est raide (environ 50°) puis la pente s’atténue pour rester sur un petit 45° continu.
Il y a encore beaucoup de variantes possibles, aux suivants !

Pensé, créé, remonté, skié et donc ouvert (peut-être) par Romain Brun, Benjamin Gerard, François Kern

1. Couloir Chantriaux (1015 m, ski 5.2, N)
Suivre l'itinéraire classique du Pic Ouest de Combeynot. Peu après 2800m sur le glacier du Combeynot, s'engager dans un couloir évident (ou par une écharpe à droite si manque de neige), qui part en diagonale vers la gauche et sort à la brèche de Combeynot, 3061m.
2. Couloir W du glacier de Combeynot (850 m, ski 5.1, NW)
Suivre l'itinéraire classique du Pic Ouest de Combeynot. Peu après le haut de la moraine, laisser la trace principale vers la droite et remonter à gauche un couloir évident qui monte se perdre dans les barres soutenant les pentes finales (invisibles). Terminus au plus haut. 250m de couloir, la moitié à 40-45°, l'autre moitié à 50°. E2.



Valable jusqu'au 20.04 en soirée
Au-dessus de 2800m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : Plaques de neige soufflée en haute montagne.
Risque Naturel : Rares plaques de fond.
Résumé : Départs spontanés : Rares plaques de fond. Déclenchements skieurs : Plaques de neige soufflée en haute montagne.
Stabilité : Instabilités dans la neige récente soufflée par le foehn. Le soleil et le net redoux ont accéléré la stabilisation des grosses quantités de neige récente jusqu'au moins 2800/3000 m. Plus haut, la neige est restée froide et meuble dans les versants ombragés. Déclenchements provoqués : En haute montagne, le fort vent de sud a déjà formé et va continuer de former dimanche des plaques constituées par la neige récente encore transportable. Compte tenu de la force du vent et des grosses quantités de neige tombée cette semaine, des cassures de plus d'un mètre d'épaisseur sont à redouter en cas de déclenchement par un randonneur. Départs spontanés : l'essentiel de l'activité avalancheuse naturelle s'est déjà produit. Dimanche, le principal problème sera un éventuel départ d'avalanche de glissement emportant la totalité du manteau jusqu'au terrain. Bien que très rare, le danger est surtout présent dans les raides pentes des secteurs ouest à est, essentiellement entre 1800 et 2500 m. Plus que la taille des avalanches, c'est surtout la forte densité de la neige mise en mouvement qui est à redouter.
Qualité : Qualification de l'enneigement : L'enneigement s'est nettement amélioré suite à l'épisode neigeux des derniers jours, mais reste souvent déficitaire pour la saison. Peu de sous-couche sous 1800/2400 m selon les orientations.. Qualité de la neige samedi : Après un regel nocturne médiocre, la neige sera humide et lourde à skier dimanche, sauf dans les zones d'altitude bien à l'ombre restées en neige plus froide.